Le processus de reclassement permet à un pays de sortir de la catégorie des pays les moins avancés (PMA) après avoir en principe surmonté les handicaps structurels qui justifient un appui particulier de la part de la communauté internationale, au-delà de celui qui est généralement apporté aux autres pays en développement.
Dans le Rapport 2016 sur les pays les moins avancés : Le processus de reclassement et au-delà : tirer parti de la dynamique, il est indiqué que le reclassement doit être considéré non comme une fin en soi mais comme une étape dans le développement économique et social à long terme d'un pays. L'accent devrait donc être mis, non pas sur le reclassement lui-même, mais sur le " reclassement dynamique " qui jettera les bases du développement à long terme et permettra d'éviter les éventuels écueils bien après que le pays sera sorti de la catégorie des PMA.
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D'après les projections réalisées en vue du Rapport, seuls 10 des 48 pays actuellement dans la catégorie des PMA sont susceptibles de satisfaire aux critères du reclassement d'ici à 2020 - nettement moins que le nombre prévu par l'objectif international, à savoir la moitié de ces pays (24).
Il est relevé dans le Rapport qu'il est nécessaire que les PMA passent de stratégies de reclassement centrées sur les conditions requises pour pouvoir prétendre à ce reclassement à des stratégies de reclassement " optimisées " qui s'inscrivent dans une perspective à long terme et favorisent la transformation structurelle. Font notamment partie de ces stratégies les politiques industrielles, la modernisation de l'agriculture, le renforcement de l'investissement public et les mesures de lutte contre l'inégalité des sexes.
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