Les investissements directs étrangers (IDE) ont reculé de 11 % au niveau mondial, enregistrant ainsi une deuxième année consécutive de baisse qui confirme le ralentissement marqué des flux de capitaux productifs.
Les investissements ont fortement chuté dans les économies développées, en particulier en Europe. Dans les pays en développement, les flux entrants sont apparus globalement stables, mais cette stabilité masquait une crise plus profonde : dans de trop nombreuses économies, les capitaux stagnent ou ne sont pas dirigés vers les secteurs les plus importants, à savoir les infrastructures, l'énergie, les technologies et les industries qui sont les moteurs de la création d'emplois.
Le rapport de cette année précède la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement (FFD4), au cours de laquelle les dirigeants mondiaux se pencheront sur le fossé croissant entre les flux de capitaux et les besoins de développement.
« Trop d'économies sont laissées pour compte, non pas parce qu'elles manquent de potentiel, mais parce que le système continue d'acheminer les capitaux là où c'est le plus facile, et non là où ils sont nécessaires. »
Rebeca Grynspan
Secrétaire générale d’ONU commerce et développement (CNUCED)
