MACHINE NAME = WEB 1

La CNUCED bien placée pour participer au dialogue sur le développement et contribuer à la relance de l’économie mondiale


Communiqué de presse
Pour l'utilisation des médias d'information - Ce n'est pas un document officiel
UNCTAD/PRESS/PR/2013/041
La CNUCED bien placée pour participer au dialogue sur le développement et contribuer à la relance de l’économie mondiale

Geneva, Suisse, 16 septembre 2013

Face aux séquelles des crises économiques et financières mondiales, l’heure est à la définition de solutions collectives et à une réflexion innovante, a déclaré ce matin le nouveau Secrétaire général de la CNUCED, M. Mukhisa Kituyi, à l’ouverture de la soixantième session du Conseil du commerce et du développement − l’organe chargé d’examiner chaque année les travaux de la CNUCED. À cette fin, la CNUCED entend collaborer de manière pragmatique avec les États membres.

Passionné par les questions de développement et bénéficiant d'une solide expérience des affaires internationales, M. Kituyi, du Kenya, est aux commandes de la CNUCED depuis le 1er septembre.  Traçant les grandes lignes de la mission de la CNUCED, il a estimé que l'institution était en mesure de jouer un rôle plus important et qu'elle pouvait "apporter une aide précieuse, ce dont nous avons cruellement besoin en cette période d’instabilité».

M. Hamad bin Abdulaziz Al Kawari, Ministre de la culture, des arts et du patrimoine du Qatar et Président de la treizième session de la Conférence, organisée à Doha en 2012, a pour sa part estimé   que les prochaines années offriraient une occasion unique de «redéfinir fondamentalement» l’approche globale du développement. «Il nous faudra prendre des engagements, adopter des mesures et allouer des ressources» afin que «le dispositif mondial en faveur du développement tienne ses promesses», a-t-il indiqué.

Pour le Président du Conseil, M. Triyono Wibowo, Ambassadeur et Représentant permanent de l’Indonésie auprès de l’Organisation des Nations Unies, de l’Organisation mondiale du commerce et d’autres organisations internationales sises à Genève, la CNUCED entre «dans une période décisive». Il est temps, a-t-il déclaré, «de réfléchir à la place que tiendra l’organisation dans le débat mondial plus large sur le développement».

Le Secrétaire général s’est engagé à ce que la CNUCED participe activement à l’élaboration de stratégies internationales de croissance économique, alors que l’économie mondiale «commence à peine à se redresser» et que d’importants changements se profilent à l’horizon à cet égard. Selon M. Kituyi, la CNUCED est bien placée pour participer à un dialogue sur le développement en associant toutes les parties intéressées, et pour peser sur les débats d’orientation − compte tenu du degré élevé de compétence et d’expérience de ses économistes et de ses experts en politique du développement, de sa tradition en matière de recherche sur le développement et de réflexion innovante, de sa coopération étroite avec la société civile, et du pouvoir mobilisateur de l’ONU.

Parmi les faits marquants de l’actualité économique mondiale, M. Kituyi a mentionné l’«émergence des pays du Sud», mise en évidence par la progression (de 18 % à 34 %) de la contribution des pays en développement à la production mondiale durant les deux dernières décennies. M. Kituyi a souligné que, l’année passée, pour la première fois, les investissements étrangers avaient été plus importants dans les pays en développement que dans les pays développés.

«Ce rééquilibrage de l’économie mondiale aura des répercussions sur tous les pays, qu’ils soient développés, émergents ou encore marginalisés», a-t-il précisé.

Pour M. Kituyi, il est essentiel de veiller à ce que les travaux de la CNUCED aient un impact dans les pays en développement. D'où la nécessité d'être pragmatique et de mieux se faire entendre la voix de l'institution sur la scène internationale. Il importe aussi d'associer de nombreuses parties prenantes à son action.

M. Kituyi a aussi préconisé de coopérer plus étroitement avec les États membres. «J’ai besoin de vous», leur a-t-il dit. «De votre participation active au sein de la CNUCED. En votre qualité de principales parties prenantes, la CNUCED vous appartient».

Tout comme la CNUCED l’a fait au fil des années en menant ses recherches sur les questions de développement et en proposant des approches innovantes, il faudra réfléchir sérieusement pour trouver des idées nouvelles et efficaces, garantes du progrès économique.

Le Secrétaire général a dit qu’il «exigerait que la CNUCED occupe la place qui lui est due dans le débat sur le programme et la structure des objectifs de développement durable pour l’après 2015».

Les débats de la session du Conseil se poursuivront jusqu’au 27 septembre et porteront notamment sur la meilleure réponse à apporter à l’instabilité actuelle de l’économie mondiale.