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Le Bangladesh prend note avec intérêt des recommandations de la CNUCED préconisant d’améliorer son attractivité pour l’IED et de parvenir au développement durable


Communiqué de presse
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UNCTAD/PRESS/PR/2014/009
Le Bangladesh prend note avec intérêt des recommandations de la CNUCED préconisant d’améliorer son attractivité pour l’IED et de parvenir au développement durable
Les résultats de l’Examen de la politique d’investissement sont présentés devant la Commission de l’investissement, des entreprises et du développement et des représentants du Bangladesh

Geneva, Suisse, 29 avril 2014

M. Amir Hossain Amu, Ministre de l’industrie du Bangladesh, a pris note avec intérêt des conclusions de l’Examen de la politique d’investissement (EPI) du Bangladesh, estimant que l’Examen avait «ouvert la voie en proposant des idées importantes pour promouvoir l'investissement au Bangladesh, y compris les investissements étrangers directs et les coentreprises, conformément à nos objectifs nationaux de croissance et de développement».

Les conclusions de l’EPI ont été débattues à  la Commission de l’investissement, des entreprises et du développement de la CNUCED, en présence d’une délégation de haut niveau du pays. Le texte définitif de l’EPI avait été présenté lors d’un atelier à Dhaka, auquel assistaient des responsables publics et des représentants du secteur privé, en mars 2013.

Appliquées efficacement, les recommandations de la CNUCED peuvent contribuer à améliorer le climat d’investissement, à augmenter les niveaux d’investissement, à soutenir la croissance économique équitable et à promouvoir le développement durable. À l’issue des exposés, des investisseurs internationaux ont débattu du potentiel du Bangladesh comme destination d’investissement directement avec la délégation officielle.

Comme l’ont souligné les représentants du pays devant la Commission, le Bangladesh a accompli des progrès significatifs au cours des dix dernières années. La croissance annuelle du produit intérieur brut a atteint en moyenne 6 % entre 2000 et 2012. Mais bien qu’ayant pratiquement doublé pendant la deuxième moitié des années 2000, les apports d’investissement étranger direct (IED) étaient à des niveaux assez faibles, atteignant en moyenne 700 millions de dollars É.-U. Cela montre un décalage, indique l’EPI, entre le vaste potentiel du pays, soutenu par une main-d’œuvre abondante et compétitive et une situation géographique stratégique, et ses résultats sur le plan de l’attractivité pour l’IED.

M. Mukhisa Kituyi, Secrétaire général de la CNUCED, a précisé que le Bangladesh est une destination de plus en plus attractive pour les IED. Il a estimé que l’EPI témoigne de la volonté du Bangladesh de bâtir un cadre efficace pour l’investissement et un cadre de politique générale qui non seulement attire les investisseurs étrangers, mais aussi favorise le développement du secteur privé. Cela contribuera à établir le pays comme un centre manufacturier important en Asie.

L’EPI recense deux grands domaines d’action: le traitement des questions réglementaires qui concernent l’investissement et l’amélioration des infrastructures en vue d’un développement durable utilisant l’IED.

Sur le plan réglementaire, l’EPI préconise d’énoncer de manière claire et transparente les conditions d’investissement, d’élargir la portée de la loi de 1980 sur la promotion et la protection des investissements privés étrangers, et de réexaminer les fonctions réglementaires du Conseil de l’investissement.

L’EPI présente aussi une stratégie détaillée pour la modernisation des infrastructures publiques, accompagnée de recommandations pragmatiques sur des aspects tels que le cadre institutionnel applicable aux partenariats public-privé, les projets en matière de transports (dont les routes et les ports), et l’ouverture progressive du secteur de l’énergie à l’IED.

Les autres domaines dans lesquels la CNUCED estime que des réformes pourraient être utiles au développement du pays sont notamment la facilitation du commerce du point de vue de la politique foncière et de la politique budgétaire, le développement des compétences et les transferts de technologie, et la politique commerciale dans le contexte des chaînes de valeur mondiales (en particulier dans le secteur pharmaceutique).