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L’Equateur est le premier pays à bénéficier du programme novateur de la CNUCED visant à évaluer le potentiel d’exportation de produits verts et les politiques en la matière


Communiqué de presse
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UNCTAD/PRESS/PR/2014/025
L’Equateur est le premier pays à bénéficier du programme novateur de la CNUCED visant à évaluer le potentiel d’exportation de produits verts et les politiques en la matière

Geneva, Suisse, 6 juin 2014

Comment l’Équateur pourra-t-il mettre en place des «secteurs verts» pour créer des capacités productives et des emplois, diversifier ses exportations et favoriser le développement durable? Cette question sera examinée à Quito les 10 et 11 juin 2014, lors du premier atelier national organisé dans le cadre du nouveau programme de la CNUCED promouvant l’exportation de produits verts.

Cet atelier constitue la première étape d’un processus novateur qui aboutira, à l’issue d’une série d’activités consultatives menées avec des parties prenantes équatoriennes, à l’établissement du premier Rapport national sur l’exportation de produits verts (RNPV) par des experts équatoriens bénéficiant de l’appui de la CNUCED.

Le programme des RNPVs sur l’exportation de produits verts a été élaboré par la CNUCED en réponse aux pays émergents souhaitant évaluer leur potentiel dans des secteurs écologiquement et économiquement viables, l’idée étant de faciliter la transition vers une économie plus verte.

D’après Bonapas Onguglo, qui dirige actuellement le Service du commerce, de l’environnement, des changements climatiques et du développement durable de la CNUCED, beaucoup de pays en développement ont besoin d’une assistance technique pour concevoir et entreprendre une réforme des politiques propre à mettre la nouvelle économie mondiale verte au service de leur développement. Les RNPVs sur l’exportation de produits verts aideront les parties prenantes nationales à suivre un processus structuré pour recenser et développer les possibilités d’exporter des biens et services verts.

Chaque RNPV s’inscrit dans un processus associant différentes parties prenantes. Suivant la méthode de «la cartographie des produits verts», les parties prenantes nationales commencent par identifier les secteurs verts aux perspectives d’exportation prometteuses. Elles s’appuient ensuite sur le RNPV pour réaliser un examen interactif de la situation économique, réglementaire et institutionnelle et des politiques commerciales propres à chacun de ces secteurs.

Des équipes nationales comprenant au moins deux experts collaboreront étroitement avec les parties prenantes locales pour coordonner et mettre en œuvre les activités liées au RNPV et établir le rapport final du projet.

Les parties prenantes, notamment les décideurs, seront associées au processus au moyen d’entretiens et de questionnaires et dans le cadre d’ateliers tenus pour définir les objectifs du rapport et réfléchir aux résultats des travaux et aux conclusions concernant les politiques à mener.

Lors du premier de ces ateliers, qui sera tenu à Quito, les participants se pencheront sur les secteurs verts présentant un potentiel d’exportation intéressant, tels que la production de cacao, de café et de bananes et d’autres fruits par des méthodes durables, ainsi que la pêche et l’aquaculture et la production d’électroménagers à faible consommation d’énergie.

Les conclusions du RNPV aideront les décideurs à élaborer des séries de mesures pour créer des capacités productives et commercialiser à l’étranger les biens et services verts issus des secteurs dans lesquels l’Équateur bénéficie d’un avantage comparatif démontrable.

La CNUCED assurera la publication et la diffusion des RNPVs sur l’exportation de produits verts, y compris celui de l’Équateur; les résultats des travaux seront par ailleurs examinés par des chercheurs, décideurs nationaux et négociateurs commerciaux s’occupant de commerce et de développement à l’occasion de forums intergouvernementaux organisés dans les régions concernées ou à Genève. Ce sera l’occasion pour les pays d’échanger des données d’expérience et des bonnes pratiques.

L’Éthiopie, Vanuatu et Oman ont déjà indiqué qu’ils souhaiteraient eux aussi collaborer avec la CNUCED à l’élaboration d’un RNPV.