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Près de 60 bourses adhèrent à l’initiative de la CNUCED sur la durabilitées


Communiqué de presse
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UNCTAD/PRESS/PR/2016/021
Près de 60 bourses adhèrent à l’initiative de la CNUCED sur la durabilitées

Geneva, Suisse, 7 septembre 2016

Par leur nombre grandissant, le soutien des bourses de valeurs à la réalisation des objectifs de développement durable ne fait que se confirmer, selon l’Initiative des bourses pour un investissement durable soutenue par la CNUCED.

Selon le rapport d’activité 2016 sur l’Initiative, près de 60 bourses (qui représentent plus de 70 % des marchés boursiers) et environ 30 000 sociétés totalisant une capitalisation boursière de plus de 55 000 milliards de dollars se sont engagées à promouvoir la durabilité sur leurs marchés en rejoignant l’Initiative.

La Bourse de Singapour (SGX) y a adhéré lors d’une réunion consacrée à un dialogue mondial sur l’Initiative qui s’est tenue à Singapour le 6 septembre 2016.

Le directeur de la bourse de Singapour, M. Loh Boon Chye, a expliqué que SGX, en tant qu’opérateur de marché et autorité de réglementation, s’était engagé à prendre la tête des efforts engagés en matière de durabilité sur le marché des capitaux de Singapour. Il s’est déclaré enthousiaste à l’idée de contribuer à cette initiative, et de pouvoir apprendre des autres partenaires.

Les bourses sont mieux placées que les autres acteurs économiques pour influencer leur marché. Outre leur capacité à influer sur le comportement des investisseurs et des sociétés, elles aident souvent les autorités de réglementation à promouvoir l’adoption de normes régissant les marchés.

Pour réussir la transition vers un système financier durable, les incitations des marchés doivent prendre en compte les principes de durabilité, et les questions environnementales, sociales et relatives à la gouvernance doivent être intégrées aux pratiques ordinaires, explique le rapport.

Douze des partenaires de l’Initiative demandent aux sociétés des informations sur un
ensemble des questions environnementales, sociales et relatives à la gouvernance avant de les coter en bourse, et 15 autres donnent des indications formelles aux émetteurs.

Une grande partie de ces facteurs environnementaux, sociaux et relatifs à la gouvernance se retrouvent dans les objectifs de développement durable, qui offrent un cadre permettant de les traiter, indique le rapport.

Les bourses peuvent prendre des mesures concrètes pour appliquer 5 des 17 objectifs qui ont été adoptés par les États Membres de l’Organisation des Nations Unies en septembre 2015.

Il s’agit des objectifs 5, 8, 12, 13 et 17, qui ont trait à l’égalité des sexes, au travail décent et à la croissance économique, à la production et la consommation responsables, aux changement climatiques et au partenariat mondial.
La réalisation de ces objectifs demandera un investissement financier important, dont au moins une partie devra être financée par le secteur privé.

Selon les estimations, entre 5 000 et 7 000 milliards de dollars seraient nécessaires, et bien qu’une grande partie puisse être financée par les ressources publiques et par l’aide au développement, l’ampleur de l’investissement est telle que de nouveaux flux de capitaux privés sont nécessaires.

Le rapport explique que les marchés boursiers sont le point de convergence des sociétés et des investisseurs ; il est de plus en plus évident qu’il existe une corrélation positive entre les résultats obtenus dans les domaines de l’environnement, de la société et de la gouvernance et de bons résultats financiers.

Cependant, toujours selon le rapport, les marchés financiers pourraient soutenir davantage la réalisation des objectifs de développement durable.

L’Initiative a été lancée en 2009 par le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, M. Ban Ki-moon. Elle rassemble la CNUCED, le Pacte mondial des Nations Unies, l’Initiative de collaboration du Programme des Nations Unies pour l'environnement avec le secteur financier et l’Initiative relative aux Principes pour un investissement responsable.