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Gaza : l’économie des’est effondrée de 83 % en 2024, plongeant les 2,3 millions de personnes dans la pauvreté

Traduction générée par intelligence artificielle.

En cas de divergence, la version anglaise prévaut.

24 novembre 2025

La crise à Gaza a anéanti 69 ans de développement humain et représente la crise économique la plus grave jamais enregistrée.

Gaza: real gross domestic product (GDP) per capita

L’économie de Gaza s’est effondrée en 2024, avec un PIB en baisse de 83 % à 362 millions de dollars et des pertes cumulées sur la période 2023–2024 atteignant 87 %, a indiqué ONU commerce et développement (CNUCED) dans un nouveau rapport.

Le PIB par habitant à Gaza est tombé à 161 dollars – l’un des plus bas au monde. L’inflation a grimpé à 238 %, le chômage a atteint 80 % et les 2,3 millions d’habitants de l’enclave sont passés sous le seuil de pauvreté.

Les opérations militaires postérieures à octobre 2023 ont détruit les fondations économiques de Gaza, précipitant le territoire de la dé-développement à la ruine totale.

En avril 2025, on estimait que 70 % de toutes les structures avaient été endommagées – y compris les usines, logements, hôpitaux, écoles, banques ainsi que les infrastructures énergétiques, hydrauliques, télécommunications et agricoles essentielles. La luminosité nocturne, indicateur indirect de l’activité économique, a chuté de 73 % entre octobre 2023 et mai 2025.

Number of total damaged structures
 

Selon les estimations de l’ONU, la crise a effacé 69 ans de développement humain. Il s’agit de la crise la plus grave jamais enregistrée selon le jeu de données du Programme sur les conflits d’Uppsala (Suède).

Des décennies de développement effacées dans le territoire palestinien occupé

La Cisjordanie connaît elle aussi sa plus grave récession économique jamais enregistrée, sous l’effet de la montée de l’insécurité, des restrictions accrues de circulation et d'accès et de la perte d’opportunités productives dans tous les secteurs de l’économie.

Dans l’ensemble du territoire palestinien occupé, la récession économique la plus sévère jamais enregistrée a effacé des décennies de progrès.

Occupied Palestinian Territory, real gross domestic product (GDP)

Fin 2024, le PIB était retombé à son niveau de 2010, tandis que le PIB par habitant a chuté aux niveaux de 2003. L’indice de développement humain palestinien devrait passer de 0,716 à 0,643, effaçant un quart de siècle de progrès durement acquis.

Effondrement budgétaire et dette en hausse

La situation budgétaire s’est nettement détériorée après octobre 2023, faisant de 2024 l’une des années les plus difficiles pour le Gouvernement palestinien.

Les déficits de recettes, les transferts fiscaux retenus, la contraction de l’économie et la diminution de l’aide extérieure ont aggravé une crise déjà aiguë.

Entre janvier 2019 et avril 2025, les retenues fiscales cumulées et les recettes non transférées se sont élevées à environ 1,76 milliard de dollars – soit 12,8 % du PIB en 2024 et 44 % du total des recettes nettes. Le Gouvernement a eu des difficultés à verser les salaires et à fournir les services de base.

Annual unilateral deductions and withholding by Israel

Les dépenses de santé, par exemple, reposent de plus en plus sur les arriérés, la moitié des coûts de soins de santé sur 2022–2024 ayant été couverts par des paiements différés aux fournisseurs privés et ONG, compromettant la continuité des services essentiels de santé.

Fin 2024, la dette publique avait augmenté de 11,2 % pour atteindre 4,2 milliards de dollars. Le Gouvernement a également cumulé 1,38 milliard de dollars supplémentaires d’arriérés, portant leur total à 4,25 milliards de dollars.

70 milliards de dollars et des décennies nécessaires pour reconstruire Gaza

Même dans les scénarios optimistes d’une croissance à deux chiffres soutenue par une aide étrangère considérable, Gaza mettrait des décennies à retrouver ses conditions d’avant octobre 2023, alerte la CNUCED.

L’organisation estime les besoins de reconstruction à plus de 70 milliards de dollars et appelle à un cessez-le-feu durable, à un accès humanitaire d’urgence et à un financement international soutenu pour stabiliser les finances publiques et reconstruire la base productive dévastée de l’enclave.