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Investir au service du développement dans le secteur dynamique des services pétroliers et gaziers en Afrique


Communiqué de presse
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UNCTAD/PRESS/PR/2014/047
Investir au service du développement dans le secteur dynamique des services pétroliers et gaziers en Afrique
La question au cœur des débats à la Conférence annuelle de la CNUCED sur le commerce et le financement du pétrole, du gaz et des ressources minérales (15-16 octobre), en marge du Forum mondial de l’investissement de la CNUCED

Geneva, Suisse, 13 octobre 2014
​Les débouchés d’investissement dans le secteur dynamique des services pétroliers et gaziers en Afrique seront le thème d’une réunion spéciale qui aura lieu pendant le Forum mondial de l’investissement 2014 de la CNUCED à Genève.

La Conférence annuelle de la CNUCED sur le commerce et le financement du pétrole, du gaz et des ressources minérales en Afrique, qui se tient pour la première fois hors d’Afrique, aura lieu les 15 et 16 octobre et réunira des ministres et des hauts fonctionnaires, des dirigeants d’entreprise et des experts de la branche du pétrole et du gaz.

Les recettes annuelles mondiales des services des champs pétroliers et gaziers sont estimées à environ 160 milliards de dollars par an et devraient atteindre 213 milliards d’ici 2017. Le secteur croissant des services de champs pétroliers et gaziers peut offrir des avantages importants aux populations locales du point de vue de la création d’emplois, de la progression des revenus et de l’amélioration des qualifications techniques.

La Conférence sur le commerce et le financement du pétrole, du gaz et des ressources minérales en Afrique sera ouverte par le Secrétaire général de la CNUCED, Mukhisa Kituyi. Elle cherchera à faire mieux connaître les possibilités d’investissement dans le secteur des services pétroliers et gaziers et mettra en évidence des partenariats profitables avec des pays hôtes par des études de cas sur l’Algérie, le Kenya, le Niger, le Nigéria et l’Ouganda. La Conférence s’intéressera aussi à des options de politique générale qui augmentent les avantages que les pays africains destinataires sont susceptibles de retirer des investissements dans ce secteur de services.

À l’échelle mondiale, le secteur des services de champs pétroliers et gaziers est largement dominé par des prestataires extérieurs, dont une bonne partie de l’activité est domiciliée en dehors des pays concerné. Même quand des services sont réalisés, on constate un faible taux d’utilisation de prestataires locaux. Il demeure donc très important de faire en sorte que les avantages provenant des services de champs pétroliers et gaziers soient étendus aux populations locales.

En Afrique, les ressources en hydrocarbures sont la propriété des États, représentés par leurs sociétés pétrolières nationales. Ces sociétés concluent des accords avec des entreprises de services pétroliers et gaziers pour le développement et l’exploitation des ressources. Les deux parties peuvent y gagner − les sociétés pétrolières nationales en acquérant des compétences techniques et de gestion, les entreprises de service en développant leur activité.

Les dépenses moyennes annuelles d’investissement et d’exploitation consacrées à l’achat de biens d’équipement, des produits consommables et de services par les exploitants de projet en Afrique sont supérieures au montant total des versements aux États. Les services de champs pétroliers et gaziers offrent donc des débouchés intéressants aux acteurs locaux. Les gouvernements améliorent le cadre d’investissement pour attirer des investisseurs dans le secteur, à l’aide de mesures qui favorisent le renforcement des capacités, et en négociant avec des prestataires de services des contrats qui prévoient des transferts de technologie et de compétences dans la gestion de projet.

À l’heure actuelle, la demande énergétique alimente la croissance des services de champs pétroliers et gaziers, mais cela pourrait s’inverser en cas de ralentissement de l’économie mondiale, d’affaiblissement des marchés de crédit et de chute des prix des hydrocarbures, les activités sur les champs pétroliers et gaziers devenant alors moins rentables. Les pays en développement doivent donc être conscients de ces risques.

La première partie de la Conférence sur le commerce et le financement du pétrole, du gaz et des ressources minérales en Afrique, qui aura lieu de 14 h 30 à 18 heures le 15 octobre, sera présidée par Fatima Haram Acyl, Commissaire de l’Union africaine au commerce et à l’industrie (Éthiopie).

La deuxième partie, qui aura lieu de 10 heures à 13 heures le 16 octobre, sera présidée par Achille Bassilekin, Secrétaire général adjoint du Groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, chargé du développement économique durable et du commerce (Belgique).

La participation des intervenants ci-après est confirmée: Ashutosh Shastri, Directeur d’Enerstrat Consulting (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord); Etienne Hamman, responsable du contenu local, Total (France); Samuel Safo Tchofo, Vice Président, Consoltia (Cameroun); Benedict Okey Oramah, Vice-Président, Afrexim Bank (Égypte); Matthew Parish, Associé, Holman Fenwick Willan (Suisse).