MACHINE NAME = WEB 1

Les autorités Moldoves dévoilent leurs projets en vue d’attirer davantage d’investissements étrangers directs


Communiqué de presse
Pour l'utilisation des médias d'information - Ce n'est pas un document officiel
UNCTAD/PRESS/PR/2014/011
Les autorités Moldoves dévoilent leurs projets en vue d’attirer davantage d’investissements étrangers directs
Présentation des recommandations de l’examen de la politique d’investissement

Geneva, Suisse, 1 mai 2014

M. Octavian Calmîc, Vice-Ministre de l’économie de la République de Moldova, a souscrit aux conclusions de l’examen de la politique d’investissement (EPI) mené par la CNUCED. Les mesures préconisées devraient aider le pays à mobiliser l’appui nécessaire pour améliorer le climat d’investissement et favoriser son développement durable à long terme.

«L’examen de la politique d’investissement de la République de Moldova marque une nouvelle étape importante car il contribue à améliorer non seulement les politiques nationales d’investissement, mais aussi le système de promotion des investissements étrangers directs (IED)», a déclaré M. Calmîc.

Les conclusions de l’EPI de la République de Moldova ont fait l’objet d’un débat avec les autorités du pays au cours de la sixième session de la Commission de l’investissement, des entreprises et du développement de la CNUCED, auquel ont assisté des États membres de l’organisation et des investisseurs étrangers.

Reconnaissant les difficultés auxquelles se heurte la République de Moldova, M. Petko Draganov, Secrétaire général adjoint de la CNUCED, a souligné que «l’EPI fait ressortir le potentiel encore inexploité du pays en matière d’IED dans des secteurs tels que l’agro-industrie, l’information et la technologie ou les services logistiques, ainsi que dans plusieurs activités manufacturières d’exportation».

Petit pays enclavé, la République de Moldova dispose de ressources naturelles limitées, mais elle a les moyens de devenir un territoire attirant pour les investisseurs. Ses terres fertiles sont exploitées par l’agro-industrie pour produire et exporter du vin ainsi que des fruits et légumes frais. Les coûts de la main-d’œuvre sont bas et compétitifs par rapport aux pays voisins et les infrastructures de télécommunication sont propices aux activités commerciales.

Or, le pays ne tire pas pleinement parti de son potentiel pour mettre l’IED au service du développement durable. Comme l’EPI l’a montré, les nouveaux investisseurs font face à une pénurie de main-d’œuvre qualifiée. En effet, nombre de Moldoves partent pour l’étranger à la recherche de meilleures possibilités d’emploi, ce qui crée des goulets d’étranglement lorsque les entreprises veulent embaucher à plus grande échelle.

À cela s’ajoutent d’autres difficultés, comme le mauvais état du réseau routier, les capacités limitées du port sur le Danube et un environnement commercial rendu défavorable par les règles en matière d’octroi des permis de construire, la réglementation du marché du travail et la politique de concurrence.
L’EPI a présenté une stratégie qui vise à améliorer les règles encadrant l’investissement et à libérer le potentiel du pays. S’agissant du cadre règlementaire, la priorité est accordée aux réformes propres à améliorer la sécurité d’occupation des biens immobiliers ainsi que la formation des autorités chargées du droit commercial et de la politique de la concurrence.

Dans le même temps, les mesures prises pour attirer l’IED devraient s’inscrire dans le cadre plus général des politiques de développement. Les différents accords commerciaux, qui offrent un accès privilégié à des marchés essentiels, ainsi que les zones franches du pays, qui présentent un intérêt pour les producteurs travaillant pour l’exportation, pourraient être mis à profit pour attirer les investisseurs. Il est également essentiel d’instaurer un dialogue public-privé constructif pour que les politiques élaborées en ce sens soient efficaces.

Un premier projet de l’EPI avait déjà fait l’objet de discussions lors d’un atelier de haut niveau, tenu à Chisinau en juin 2012, en présence de représentants des pouvoirs publics et du secteur privé.