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Rapports des entreprises sur la durabilité : des objectifs mondiaux et des difficultés persistantes


Communiqué de presse
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UNCTAD/PRESS/PR/2016/033
Rapports des entreprises sur la durabilité : des objectifs mondiaux et des difficultés persistantes

Geneva, Suisse, 4 octobre 2016

​Le secteur privé a un rôle important à jouer dans la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) qui ont été définis en novembre de l’année dernière. La profession comptable dispose désormais d’objectifs clairs pour établir les rapports des entreprises sur la durabilité.

La prise en compte des facteurs sociaux et environnementaux dans la comptabilité des entreprises au niveau mondial continue néanmoins de poser de gros problèmes, selon le Secrétaire général de la CNUCED, Mukhisa Kituyi, qui s’est félicité de la collaboration entre les acteurs du développement et la profession comptable à l’échelle internationale.

« Les rapports des entreprises sur la durabilité peuvent être un bon moyen de mesurer la contribution de celles-ci à la réalisation des ODD », a déclaré M. Kituyi mardi à la session annuelle des experts comptables du monde entier qui se tient à Genève, sous l’égide de la CNUCED, du 4 au 6 octobre.

Les experts sont tous membres du Groupe de travail intergouvernemental d’experts des normes internationales de comptabilité et de publication (ISAR), organe des Nations Unies chargé des questions de comptabilité et de gouvernance d’entreprise. Sous l’égide de la CNUCED, l’ISAR aide les pays en développement et les pays en transition à adopter les meilleures pratiques dans ces domaines.

« L’ISAR demeure un partenaire important dans le cadre des efforts que nous déployons pour associer les secteurs public et privé à la publication de rapports sur la durabilité et atteindre les ODD », d’après M. Kituyi, qui a souligné l’immense difficulté à passer de la seule publication d’informations financières à la prise en compte des facteurs sociaux, environnementaux et autres dans ces rapports.

M. Kituyi a distingué quatre grandes tâches :
• Adopter une approche « multipartite » qui va au-delà de la profession comptable pour associer des décideurs aux niveaux national, infranational et international ;
• Garantir la cohérence des politiques financières, économiques, sociales et environnementales ;
• Harmoniser les normes et les indicateurs avec un cadre intégré ;
• Offrir une structure mondiale qui aidera les petites et moyennes entreprises à respecter les normes et les indicateurs.

« Il n’est pas facile d’établir ces normes, mais le plus difficile est de les appliquer, surtout dans les pays en développement », a ajouté M. Kituyi, car « de nombreux pays ne disposent pas des connaissances et des institutions nécessaires ».

La profession comptable et les acteurs du développement doivent trouver de « nouvelles synergies » pour surmonter ces obstacles, selon M. Kituyi, qui a signé un mémorandum d’accord entre la CNUCED et la Fédération internationale des experts-comptables (IFAC).

La Présidente de l’IFAC, Olivia Kirley, a déclaré que cet accord était l’aboutissement d’une longue relation avec la CNUCED et qu’elle ne doutait pas que cette collaboration serait fructueuse.