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Femmes dans le commerce transfrontalier : étude de cas dans l’État plurinational de Bolivie, l’Équateur et le Pérou

Traduction générée par intelligence artificielle.

En cas de divergence, la version anglaise prévaut.

[VERSION PRÉLIMINAIRE]

Les femmes vivant dans les régions frontalières dépendent souvent du petit commerce transfrontalier pour leurs moyens de subsistance, mais cette dépendance présente d’importants défis. Les expériences des femmes à Huaquillas (frontière Équateur-Pérou) et à Desaguadero (frontière Bolivie-Pérou) mettent en lumière non seulement les difficultés individuelles, mais révèlent également des problèmes systémiques plus larges qui persistent aux frontières dans les pays en développement du monde entier.

Ces défis incluent une information incomplète sur les procédures frontalières, l’absence de régimes commerciaux simplifiés, des obstacles numériques, un accès limité au financement, des préoccupations en matière de sûreté et de sécurité aux postes-frontières ainsi que le poids du travail domestique non rémunéré, qui pousse souvent les femmes à s’engager dans le commerce informel.

Problèmes de longue date et obstacles systémiques

Ces défis ne sont pas nouveaux. Des travaux antérieurs d'ONU commerce et développement (CNUCED), tels que « Borderline : femmes et commerce informel transfrontalier au Malawi, en République-Unie de Tanzanie et en Zambie » et « Perspectives de genre dans les réformes de facilitation des échanges », ont documenté les obstacles rencontrés par les commerçantes ainsi que la façon dont les politiques commerciales négligent souvent une approche plus inclusive. Cette étude marque la première fois que la CNUCED applique la même méthodologie dans des pays d’Amérique latine.

Les résultats de cette recherche sont frappants. Les commerçantes se retrouvent fréquemment exclues des circuits formels du commerce, non par manque de capacité mais à cause d’obstacles systémiques — tels que les exigences réglementaires lourdes, des procédures peu claires, l’exclusion financière, les préoccupations en matière de sécurité et l’illettrisme numérique, entre autres.

Ces obstacles limitent non seulement les opportunités économiques des femmes, mais sapent également la résilience et la prospérité de l’ensemble des communautés frontalières.

Combler ces lacunes exige plus qu’une simple simplification des réglementations. Il est nécessaire de mener un effort concerté afin d’intégrer les perspectives des femmes dans les réformes de la facilitation des échanges. Les Comités nationaux de facilitation des échanges, réunissant des parties prenantes du secteur public et privé, offrent des plateformes idéales pour combler ces écarts.

Intégrer les perspectives de genre dans la facilitation des échanges

La CNUCED a activement encouragé l’intégration de la dimension de genre dans la facilitation des échanges à travers des initiatives telles que des cours en ligne sur l’intégration de la dimension de genre dans la facilitation des échanges, l’appui aux Comités nationaux de facilitation des échanges via le Programme d’autonomisation pour la facilitation des échanges et le Reform Tracker, ainsi que l’Enquête mondiale des Nations Unies sur la facilitation des échanges numériques et durables.

Ces efforts ont généré des données précieuses et permis de sensibiliser aux expériences des femmes aux frontières. En outre, la CNUCED collabore avec les gouvernements et parties prenantes pour concevoir des initiatives sensibles au genre dans les réformes de facilitation des échanges et suivre leur avancement.

Ces initiatives démontrent qu’une facilitation inclusive des échanges peut simultanément réduire les coûts, améliorer l’efficacité et promouvoir l’égalité des genres.

Une approche reproductible

La méthodologie utilisée et l’expérience acquise dans cette étude peuvent être reproduites dans d’autres régions du monde et adaptées à leurs contextes spécifiques. Bien que chaque pays et chaque frontière aient des caractéristiques uniques, les défis recensés et les recommandations formulées dans ce rapport reflètent des tendances partagées touchant les commerçantes transfrontalières ainsi que les agentes officielles de différentes régions.

Il est encouragé aux acteurs nationaux et internationaux d’utiliser cette méthodologie comme base pour des évaluations similaires en vue de promouvoir des politiques plus inclusives et durables en matière de facilitation des échanges.

1 déc. 2025